mercredi 27 juin 2012

la remontée du Rhône - préparation

Comme convenu avec le vendeur, nous redescendons à Port Camargue le We de Pâques, afin de récupérer le bateau.
Avec Valérie nous sommes en vacances une semaine. Le but est de remonter le bateau jusqu’à Lyon par le Rhône.
C'est une première pour nous. J'ai toujours eu envie de faire la descente du Rhône, du coup j'ai passé le permis fluvial il y a quelques années, mais je n'ai jamais eu l'occasion de le mettre en pratique. Avant de partir je me renseigne sur internet, pour le trajet à suivre et les trucs et astuces pour passer les écluses.
Mon pote Olivier, dont j'ai suivi la construction du bateau il y a quelques années http://construiresonvoilier.free.fr/ a déjà fait le trajet plusieurs fois. On se fait une bouffe bien sympa, et il me donne pleins de conseils, il me prête également son guide fluvial du Rhône qui se révélera très précieux.
Samedi 7 avril, on a RDV à Lunel chez le vendeur. J'ai pris au club de voile des gros pare battages, des planches de bois, des cordages, des bidons pour le fioul, la caisse à outils, le frigo, plus nos affaires pour une semaine, autant dire que la voiture déborde!
Arrivés à Lunel, on fait les papiers de la vente, et on charge toutes nos affaires dans la voiture et la remorque du vendeur, direction le bateau, avec un pit-stop à la station service pour remplir 75 litres de gasoil dans les bidons.
A Port Camargue c'est la fête, le WE de Pâques c'est le salon nautique. Heureusement le vendeur a accès au parking et on peut se garer pas trop loin du bateau pour décharger toutes nos affaires, on emmène même la remorque sur le ponton, au pied du bateau, les voisins de ponton n'avaient jamais vu ça!
Le samedi après-midi se passe tranquillement : rangement du bateau, petit avitaillement, on n'est pas pressé la météo annonce 30 noeuds pour le lendemain, on attendra donc lundi pour bouger. En fin de journée on accueille Mumu et son mari qui sont de passage dans le coin avec leur camping-car, apéro, puis soupe et dodo.
Val, Mumu et Christian
Dimanche, après avoir dit au revoir à Mumu et Christian, je m'attaque au moteur. Je voudrais faire une petite vérif avant qu'il soit longuement sollicité pour la remontée du Rhône. Au programme : changement du rouet de pompe à eau, vidange, vérif courroie, vérif du niveau d'huile dans l'inverseur. Tout ceci est nouveau pour moi. J'ai jusqu’à présent uniquement eu des hors bords. Tout se passe bien, sauf arrivé au niveau de la courroie de pompe à eau. Celle en place commence à montrer des signes d'usure! Pas grave il y en a une de rechange dans le bateau, malheureusement après examen elle n'est pas en meilleur état que celle en place. Heureusement c'est le salon nautique à Port Camargue, le revendeur Yanmar est ouvert et me trouve une courroie.
La tête dans le moteur
Dimanche en fin de journée tout semble ok pour le moteur, la météo est bonne pour le lendemain.
Je passe un petit coup de fil à Delphine, avec son mari (Gael) et leurs trois enfants; ils habitent un bateau acier qu'ils sont en train de préparer pour un grand départ prévu mi-juin, vous pouvez suivre leur histoire sur leur blog : http://elsouerte.e-monsite.com/
Ils nous reçoivent pour un apéro qui se prolonge avec du rhum et de la pizza.
On ne se quitte pas trop tard, demain il faut se lever, on attaque la remontée du Rhône, mais ça c'est pour le prochain épisode !




mercredi 6 juin 2012

l'achat

Une fois la décision de faire une boucle Atlantique en 1 an prise, il faut trouver la monture.
Notre Challenger Scout (7m20) nous convient très bien pour faire du cabotage pendant une semaine. Mais il n'est pas assez confortable ni sécurisant pour vivre à bord un an et traverser l'Atlantique.
Etant donné notre petit budget, le choix était assez restreint, ce serait un voilier entre 9 et 10 m.
Le First 30 m'attirait bien, car je lui trouve une belle gueule, et surtout c'est un bateau avec une sacrée réputation, il y en a plusieurs qui ont déjà fait ce périple, et même plus.
J'ai donc posté un message sur le forum de l'association First 30, pour chercher un First 30 abandonné ou abimé, à retaper.
Un membre me contacte, il a peut être un First 30 pour moi, il vient de subir un abordage, le bordé tribord est endommagé et le mât cassé en 2. Mais pour l'instant il faut attendre les conclusions de l'expert et l'avis de l'assurance.
Quelques mois plus tard, cette personne me recontacte, l'expert a validé les devis, et l'assurance est ok pour le rembourser, mais il ne souhaite pas faire faire les réparations, préfère vendre le bateau en l'état et en acheter un autre avec l'argent de l'assurance.
Avec Valérie nous descendons donc à Port Camargue le 1er avril pour voir le bateau. J’évalue l'étendue des dégâts et l'état du moteur, pendant que Valérie vérifie que le gabarit et le confort intérieur du bateau lui conviennent.
Tout est ok pour nous, on est d'accord sur le prix avec le vendeur, tope la on vient le chercher le We prochain (We de Pâques).